Le Moulin de Fromentière est un moulin à vent, bâti au XVIIIe ou XIXe siècle. Ce moulin-cavier a perdu, au sommet, sa cabane en bois, dite « hucherolle », ainsi que ses ailes. Il a néanmoins conservé son cône en pierre, dit « massereau ».
Le Moulin de Fromentière est également, un moulin à eau.
A ce jour, la date de sa construction n’est pas connue, mais il apparaît dans des documents d’archives dès le XVII° siècle. Appartenant jusqu’alors à la paroisse de Saint-Louand, il est rattaché à la commune de Huismes en juin 1792. En septembre 1846, il est décrit comme « une usine à moudre le blé, appelée le Moulin de Fromentière, sur le ruisseau des Fontaines d’Ozon, dans la commune de Huismes ». Un peu plus tard, il n’échappe pas à la règlementation décidée par l’administration des Ponts et Chaussées et obtient la réception définitive des travaux réglementaires en juin 1860. On peut lire, gravés à la pointe du couteau dans le tuffeau de la porte, les comptes du meunier, et l’indication des céréales traitées : blé, avoine, froment...
Il était associé au Moulin à vent voisin qui porte le même nom, un seul meunier travaillant dans l’une ou l’autre « usine »... en fonction des circonstances, selon qu’il y avait suffisamment de vent, ou d’eau ...
En 1969, après des années d’inactivité et d’abandon, le moulin de Fromentière n’avait plus que l’arbre de la roue, les étoiles de fonte, les maçonneries du massif et du canal en mauvais état, les vannages n’existaient plus. Mais à l’intérieur, les deux paires de meules et les mécanismes étaient toujours en place...
La restauration de la roue et de l’hydraulique (canal d’amenée et vannages) a été réalisée en mars 2006 au terme de 7 mois de travaux. Il reste aujourd’hui encore à rendre leur mobilité aux mécaniques, bloquées par des décennies d’inactivité et d’inondations répétées...
Actuellement seul moulin du Chinonais dont la roue tourne, il est ouvert lors des Journées du Petit Patrimoine au mois de juin, mais tout au long de l’année il accueille volontiers visiteurs et randonneurs...
Le Moulin de Fromentière est également, un moulin à eau.
A ce jour, la date de sa construction n’est pas connue, mais il apparaît dans des documents d’archives dès le XVII° siècle. Appartenant jusqu’alors à la paroisse de Saint-Louand, il est rattaché à la commune de Huismes en juin 1792. En septembre 1846, il est décrit comme « une usine à moudre le blé, appelée le Moulin de Fromentière, sur le ruisseau des Fontaines d’Ozon, dans la commune de Huismes ». Un peu plus tard, il n’échappe pas à la règlementation décidée par l’administration des Ponts et Chaussées et obtient la réception définitive des travaux réglementaires en juin 1860. On peut lire, gravés à la pointe du couteau dans le tuffeau de la porte, les comptes du meunier, et l’indication des céréales traitées : blé, avoine, froment...
Il était associé au Moulin à vent voisin qui porte le même nom, un seul meunier travaillant dans l’une ou l’autre « usine »... en fonction des circonstances, selon qu’il y avait suffisamment de vent, ou d’eau ...
En 1969, après des années d’inactivité et d’abandon, le moulin de Fromentière n’avait plus que l’arbre de la roue, les étoiles de fonte, les maçonneries du massif et du canal en mauvais état, les vannages n’existaient plus. Mais à l’intérieur, les deux paires de meules et les mécanismes étaient toujours en place...
La restauration de la roue et de l’hydraulique (canal d’amenée et vannages) a été réalisée en mars 2006 au terme de 7 mois de travaux. Il reste aujourd’hui encore à rendre leur mobilité aux mécaniques, bloquées par des décennies d’inactivité et d’inondations répétées...
Actuellement seul moulin du Chinonais dont la roue tourne, il est ouvert lors des Journées du Petit Patrimoine au mois de juin, mais tout au long de l’année il accueille volontiers visiteurs et randonneurs...
La vallée :
Recevant les eaux de deux rus intermittents le Regeau et le Guettier, qui descendent de la forêt de Chinon, la vallée prend sa forme définitive en passant aux Fontaines d'Ozon, où elle s'enrichit de plusieurs sources (on en compta jusqu'à 21.
C'est là qu'apparaissent les deux ruisseaux qui courent ensuite, en se croisant trois fois, sur quelques cinq kilomètres et demi pour se jeter l'un et l'autre dans l'Indre, à proximité du Néman: la Riasse et le Douay (ou Veude) , bief qui compta jusqu'à 9 moulins (peut-être même dix). Si le plus ancien, le moulin Boulard, a disparu depuis longtemps sans laisser de traces, il reste des vestiges plus ou moins importants des huit autres : Usage, Grapheteau, Ribot, Thaye, le Chêne, Moulin Brûlé, Fromentière et l'Arceau (ce dernier situé sur la commune d'Avoine).
Un sentier de randonnée permet de suivre la plus grande partie de cette vallée, ainsi que le Marais des Rouches, à l'extrémité de la vallée, entre Riasse et Douay.
C'est là qu'apparaissent les deux ruisseaux qui courent ensuite, en se croisant trois fois, sur quelques cinq kilomètres et demi pour se jeter l'un et l'autre dans l'Indre, à proximité du Néman: la Riasse et le Douay (ou Veude) , bief qui compta jusqu'à 9 moulins (peut-être même dix). Si le plus ancien, le moulin Boulard, a disparu depuis longtemps sans laisser de traces, il reste des vestiges plus ou moins importants des huit autres : Usage, Grapheteau, Ribot, Thaye, le Chêne, Moulin Brûlé, Fromentière et l'Arceau (ce dernier situé sur la commune d'Avoine).
Un sentier de randonnée permet de suivre la plus grande partie de cette vallée, ainsi que le Marais des Rouches, à l'extrémité de la vallée, entre Riasse et Douay.